EN BREF |
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Simon Gosselin : | Ultra-traileur français basé près de Beaufort, passionné par le rail depuis l’enfance. |
Convictions écologiques : | Privilégie le train pour limiter son impact environnemental et conformément à ses valeurs. |
Course et train : | Utilise le train pour participer à des compétitions comme en Croatie et au Pays de Galles. |
Contexte : | La pandémie a été l’occasion d’évaluer l’impact environnemental des déplacements aériens. |
Impact des réseaux sociaux : | Invite à réfléchir sur l’illusion que l’autre bout du monde offrirait de meilleures opportunités. |
Associations : | Collabore avec des sportifs engagés comme Kilian Jornet, Xavier Thévenard, et Olivier Crouvizier. |
Simon Gosselin, un ultra-traileur passionné vivant près de Beaufort en Savoie, change la donne dans le monde du sport en optant pour le train plutôt que l’avion pour ses compétitions. Avec une forte conviction écologique, il prouve que respecter l’environnement est compatible avec la performance sportive. Dans un monde où les réseaux sociaux nous incitent à chercher des expériences à l’autre bout de la planète, Simon rappelle que le bonheur peut être trouvé bien plus près, sans sacrifier nos valeurs.
Simon Gosselin, un traileur engagé pour l’environnement
Face aux défis environnementaux actuels, certains sportifs choisissent des modes de vie en harmonie avec leurs convictions. Simon Gosselin, ultra-traileur français, se distingue par son choix de voyager en train plutôt qu’en avion, démontrant qu’il est possible d’allier compétitions sportives et préservation de la planète. Ce jeune sportif met également en lumière l’impact souvent biaisé des réseaux sociaux sur notre perception des expériences de vie ailleurs dans le monde.
Le rail, une alternative écologique au service de sa passion
Depuis sa tendre enfance, Simon Gosselin nourrit une certaine affection pour les trains. « Le premier métier que je voulais exercer quand j’avais une dizaine d’années, c’était conducteur de train », confie-t-il. Bien que sa voie professionnelle ait bifurqué vers la pratique du sport de haut niveau en tant qu’ultra-traileur et entraîneur, installé près de Beaufort en Savoie, cette passion pour les chemins de fer ne l’a jamais quitté.
En cela, Simon Gosselin se démarque parmi les sportifs, privilégiant le rail pour ses déplacements vers les différentes compétitions internationales. Ainsi, pour ses voyages en Croatie et au Pays de Galles, il a choisi le train plutôt que l’aérien. Il est persuadé que ce choix minimise son impact environnemental tout en contribuant à ses performances. Selon lui, le train offre également l’avantage de profiter des paysages changeant au fil de la route, mêlant plaisir de voyager et efficacité. Comme il l’a exprimé à Franceinfo, il apprécie particulièrement la rapidité et le confort qu’offrent les voyages ferroviaires. Retrouvez son interview ici.

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Le déclic : une prise de conscience écologique pendant la pandémie
La pandémie de Covid-19 a été un véritable tournant pour Simon Gosselin. Cette période lui a permis de réfléchir plus intensivement à son empreinte carbone, après s’être plongé dans des études sur l’état environnemental de notre planète. Comme il l’a déclaré, il n’a jamais été un fervent utilisateur de l’avion et voit peu de sens dans son usage lorsqu’une alternative existe. Il craint une recrudescence des conséquences du réchauffement climatique, telle la diminution de la neige en montagne.
En choisissant de limiter ses trajets aériens, Simon se sent en accord avec ses valeurs et démontre que de nouveaux réflexes de voyage peuvent améliorer ses performances, tout en préservant ce qui lui tient à cœur : la nature. Découvrez d’autres récits inspirants de traileurs soucieux de l’environnement ici.
Réseaux sociaux : une image biaisée des aventures au loin
Les réseaux sociaux nous mènent parfois à croire que des expériences extraordinaires se déroulent à l’autre bout du monde. Toutefois, Simon Gosselin reste critique face à cette tendance. Pour lui, il est essentiel de se rappeler que l’important réside tout autant dans les opportunités locales. Quand on lui parle de courses mythiques à l’international telles que la Diagonale des fous à la Réunion, Simon préfère souvent laisser passer la chance et se concentrer sur les courses françaises qu’il n’a pas encore pu essayer.
En choisissant de rester ancré dans son pays, Simon se rapproche de sportifs partageant ses convictions, à l’image de Kilian Jornet ou Xavier Thévenard. Olivier Crouvizier, dans son ouvrage, partage cette quête d’un trail vertueux, valorisant l’aventurisme local. Le Britannique Andy Symonds a également fait le choix de ne pas participer à des événements trop éloignés. Lisez davantage sur l’engagement de Xavier Thévenard ici.
Une réflexion sur le tour du monde avec un regard différent
Pour Simon Gosselin, il ne s’agit pas de bannir l’avion, mais de l’utiliser plus judicieusement. Il estime que si l’on prend le temps de s’immerger, d’explorer et d’apprendre de nouvelles cultures, cela en vaut la peine. Ainsi, il a pris un vol pour l’Amérique l’année passée, lorsqu’une opportunité de séjour de trois mois s’est présentée. Il a profité de ce temps pour faire des rencontres précieuses et découvrir le continent d’une nouvelle façon.
Chaque sportif doit mener sa réflexion personnelle et réadapter sa pratique du trail ou tout sport, aux enjeux environnementaux qui pèsent aujourd’hui sur notre planète. Retrouvez plus de détails sur Simon Gosselin et ses réflexions dans cet article de Distances.
Simon Gosselin : Une approche réfléchie face aux illusions numériques
Simon Gosselin incarne une vision écologique et responsable du sport en pleine nature. En optant pour le train plutôt que l’avion, il montre qu’il est possible de conjuguer performance et respect de l’environnement. Face à une planète de plus en plus menacée, il prône une approche durable et réfléchie du trail, un sport qui se développe dans des cadres naturels exceptionnels.
Gosselin nous met en garde contre les mirages des réseaux sociaux, souvent tentants avec des images de parcours exotiques et lointains. Ces plateformes peuvent nous faire croire que l’essentiel se trouve toujours ailleurs, dans l’inaccessible. Pourtant, Simon nous rappelle que l’aventure, la beauté et la découverte sont souvent tout proches, à portée de main, sans nécessiter de déplacements à l’international. Il souligne également que voyager plus proche de chez soi peut s’ancrer dans nos valeurs profondes, tout en renforçant notre connexion avec notre environnement local.
En cultivant ses convictions, il espère inciter d’autres coureurs à reconsidérer leur approche du sport et de la compétition. Gosselin n’écarte pas complètement l’idée de vols long-courriers mais prône une utilisation réfléchie de ces moyens de transport, en profitant pour élargir nos horizons culturels lorsque l’occasion se présente.
En somme, Simon Gosselin nous rappelle avec sagesse que la vraie richesse se trouve autant dans l’authenticité de nos choix que dans l’exploration de nos territoires environnants. Cette philosophie nous invite à reconsidérer notre propre rapport au monde, à l’instant présent, et à la nature qui nous entoure. Un message qui résonne avec pertinence dans notre quête d’un futur durable.