| Première participation de l’Auscitain Frédéric Campaner à la Diagonale des Fous. |
| Défi surmonté malgré une entorse au genou survenue trois semaines avant la course. |
| Course de 175 km avec 10 150 m de dénivelé positif sur l’île de La Réunion. |
| Expérience enrichie par l’ambiance extraordinaire et les encouragements du public tout au long du parcours. |
| Frédéric termine les 20 derniers kilomètres en marchant pour protéger son genou. |
| Achève la course en 60 h 44 min, se classant 1654e sur un ultra-trail avec un fort taux d’abandon. |
| Préparation pour les 24 heures d’Albi dès son retour, afin de relever un nouveau défi de 100 km. |
Plongez dans l’univers des courses de l’extrême avec l’histoire inspirante de Frédéric Campaner, un traileur originaire du Gers qui a surmonté l’épreuve légendaire de la Diagonale des Fous à La Réunion. Entre défis physiques et passion, découvrez comment cet athlète audacieux a relevé ce défi titanesque, même après une entorse au genou, et a parcouru les 20 derniers kilomètres de cet ultra-trail hors norme en marchant. Une performance remarquable qui témoigne de sa détermination et de sa résilience face à l’adversité dans l’une des courses les plus réputées du monde.
Frédéric Campaner, un traileur passionné de la région du Gers, a récemment achevé l’une des courses les plus redoutables du monde d’ultra-trail, la célèbre Diagonale des Fous à La Réunion. Malgré une entorse récente au genou, il a bravé des kilomètres impitoyables avec une détermination incroyable. Découvrez son aventure palpitante où il a surmonté des défis monumentaux pour terminer cette épreuve légendaire, allant jusqu’à parcourir les 20 derniers kilomètres à pied.
Le rêve de la Diagonale des Fous
Pour tout passionné d’ultra-trail, la Diagonale des Fous représente le summum des défis. Avec ses 175 km et ses 10 150 m de dénivelé positif sur l’île de La Réunion, elle est considérée par beaucoup comme l’épreuve ultime. Frédéric Campaner, un Auscitain de 54 ans à la passion indéniable pour le trail, nourrissait l’ambition de participer à cette course mythique depuis des années. « Quand on fait des ultras, on entend parler de la Diagonale des Fous. C’est plus dur que l’UTMB. C’était un rêve de toujours pour moi de la faire et de la terminer », confie-t-il.
Célèbre parmi les traileurs du monde entier, cette course n’est pas seulement une épreuve de force physique, mais aussi de résilience mentale. Frédéric, qui a découvert la course à pied il y a une dizaine d’années, s’y est préparé minutieusement, malgré certaines contraintes de santé, notamment de l’arthrose au pied.
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Prémices douloureux : L’entorse au genou
La préparation rigoureuse de Frédéric a été brusquement interrompue par un incident malheureux. Quelques semaines avant le départ, une sortie avec l’association Oxygène 32 a viré au cauchemar lorsqu’un chien enjoué a heurté son genou, provoquant une entorse. Cet incident l’a forcé à envisager la possibilité d’abandonner son rêve, mais sa persévérance l’a poussé à continuer. À l’aide de séances de kinésithérapie, il a récupéré suffisamment pour faire le voyage vers La Réunion.
Le plus impressionnant, c’est qu’en dépit de cette blessure, Frédéric n’a jamais envisagé de renoncer. « Une fois là-bas, inspiré par l’atmosphère, je savais que je devais au moins essayer », affirme-t-il avec un sourire déterminé.
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Une aventure exaltante à travers l’île de La Réunion
Frédéric a été accueilli à Saint-Pierre par une foule enthousiaste. « Au départ, l’énergie était incroyable. Les gens nous acclamaient comme si nous étions des stars », se souvient-il. En s’élançant sur la route de la Diagonale des Fous, il a découvert une île où le sport se mêle à la culture d’une manière unique. Partout où il allait, la population locale était là pour soutenir les coureurs de tout âge, offrant une motivation immense à Frédéric et à ses compagnons de route.
Pour Frédéric, le parcours lui-même a été parsemé de défis. Entre le dénivelé exigeant, le climat varié et sa douleur persistante au genou, chaque kilomètre avalé était un pas vers son rêve. « Les premiers kilomètres étaient intenses avec la pluie, puis la chaleur étouffante dans le cirque de Mafate. Cependant, j’ai décidé de terminer la course coûte que coûte. »
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Les 20 derniers kilomètres à pied
Alors qu’il s’approchait des 20 derniers kilomètres, son genou commençait à lâcher. « J’ai dû marcher, mais mon objectif était simple : franchir la ligne d’arrivée. » Avec une tenacité impressionnante, il a poursuivi son périple à un rythme plus doux afin de finir cette aventure spectaculaire. « La douleur était présente, mais le soutien des spectateurs et des autres coureurs m’a aidé à avancer. On se sent vraiment porté par l’énergie collective », dit-il avec une profonde gratitude.
Après 60 heures et 44 minutes de course déterminée, Frédéric a enfin atteint le stade de la Redoute à Saint-Denis. Franchissant la ligne d’arrivée, non seulement il a accompli son objectif ultime, mais il a également terminé 1654e sur les 2 939 participants.
Retour au calme et nouveaux défis
De retour dans son Gers natal, Frédéric savoure non seulement sa victoire personnelle mais est aussi prêt pour de nouveaux défis. À peine le Grand Raid terminé, il s’apprête déjà à participer au prochain 24 heures d’Albi, une course d’endurance de 100 km. Pour Frédéric, « ce n’est que du plat », une petite plaisanterie qui montre bien son esprit de combat sans failles et son amour indéfectible pour le trail.
Cette aventure de Frédéric Campaner rappelle bien des défis que rencontrent les traileurs, novices ou expérimentés, lorsqu’ils s’attaquent à des parcours ambitieux comme la Diagonale des Fous. Elle met également en lumière la solidarité et la beauté du monde du trail, où chaque aventure est une source d’apprentissage et de fierté personnelle.
Pour tous ceux qui rêvent de se préparer à leur tour à cette course légendaire, n’oubliez pas de consulter les conseils pour vous entraîner efficacement, même si vous ne vivez pas à La Réunion : comment se préparer à la Diagonale des Fous quand on n’habite pas à La Réunion.
Pour découvrir plus d’histoires inspirantes et d’articles sur le monde de l’ultra-trail, visitez le site Grand Raid.
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Résilience et Passion : Le Triomphe de Frédéric Campaner
Frédéric Campaner, traileur originaire du Gers, a démontré une détermination et une passion extraordinaire lors de sa première participation à la célèbre Diagonale des Fous sur l’île de La Réunion. Cette course, réputée pour être l’une des plus difficiles au monde, est un exploit que peu de coureurs osent affronter.
Frédéric a survécu aux nombreuses péripéties de cette épreuve, notamment une entorse au genou survenue quelques semaines avant le départ. Son histoire est marquée par la persévérance, face au dénivelé imposant de 10 150 mètres et à la distance éprouvante de 175 kilomètres. Malgré la douleur et la pluie, il a su maintenir le cap.
La motivation de poursuivre ce rêve de traileur est impressionnante. Son engagement a trouvé écho dans la ferveur du public, transformant un défi personnel en une expérience partagée. Frédéric a su tirer parti de l’énergie de ce moment pour s’élancer, porté par les encouragements d’une foule enthousiaste, « on aurait dit qu’on était des professionnels, des stars », se remémore-t-il avec le sourire.
À Saint-Denis, après 60 heures et 44 minutes de course, Frédéric franchit la ligne d’arrivée, un accomplissement symbolique qui marque son nom parmi les finisseurs de cette course mythique. Les derniers kilomètres parcourus à pied témoignent de sa résilience et de sa volonté inébranlable. Sa performance, bien qu’amateur, résonne comme un petit miracle sur un événement où un tiers des participants n’a pas franchi la ligne d’arrivée.
De retour dans le Gers, Frédéric conserve intacte sa passion pour l’ultra-trail, prêt à relever de nouveaux défis avec l’élan des souvenirs de cette première Diagonale des Fous. Sa prochaine aventure, les 24 heures d’Albi, se profile déjà à l’horizon, car pour un passionné de défi, une course n’en attend jamais une autre.
