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Quelle aventure incroyable pour Caroline Delord, l’Aindinoise de 35 ans, qui s’est lancée dans le défi monumental de la Lyon-Sainté-Lyon, son tout premier ultra-trail. Cette épreuve de 164 km avec 4 829 mètres de dénivelé positif à travers les monts du Lyonnais n’a pas été de tout repos. Caroline décroche une magnifique troisième place, mais son sourire ne transparaît pas à l’arrivée. Frustrée et ne savourant pas son exploit autant qu’espéré, elle lutte entre satisfaction et déception, un sentiment partagé par nombre de coureurs dans ce sport exigeant.
Caroline Delord, une audacieuse coureuse originaire de l’Ain, a fait son entrée dans le monde exigeant de l’ultra-trail en participant à la mythique course Lyon-Sainté-Lyon. Malgré un impressionnant parcours de 164 km à travers les monts du Lyonnais et une troisième place sur le podium, l’expérience fut marquée par une déception personnelle pour cette sportive accomplie. Dans cet article, découvrez comment, malmenée par les aléas physiques et mentaux, elle continue malgré tout à aspirer à de nouveaux défis dans l’univers du trail.
Une première dans l’ultra-endurance
Pour son premier ultra-trail, Caroline Delord a choisi de relever le défi de la Lyon-Sainté-Lyon, une épreuve réputée pour sa difficulté avec 164 km de parcours et 4 829 mètres de dénivelé positif. Fidèle à son caractère résolu, elle a pris le départ avec enthousiasme, prête à affronter ce challenge qui dépasse largement les 66 km qu’elle avait déjà expérimentés en compétition.
Malgré une performance qui lui a valu de monter sur la troisième marche du podium, Delord n’a pu s’empêcher de ressentir une certaine frustration. En effet, même si le résultat était là, elle avoue ne pas avoir trouvé le plaisir espéré dans cet événement qui marque sa première incursion dans le monde de l’ultra-endurance.
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Le parcours éprouvant de la Lyon-Sainté-Lyon
Le format particulier de la Lyon-Sainté-Lyon, où seul le retour est compté pour le classement final, a ajouté une couche de difficulté à la compétition. Caroline Delord, accompagnée d’un habitué du trail, a pris son temps durant l’aller, rejoignant Saint-Étienne en 10 heures et 40 minutes. Cet effort se déroulant majoritairement dans des allures de gestion, elle n’était pas dans son rythme de compétition habituel, ce qui s’est révélé éprouvant mentalement.
Lorsque sonna l’heure de repartir pour le retour à 23 h 30, Delord a dû mener une véritable bataille mentale et physique. La fatigue de la journée déjà courue pesait dans ses jambes, et c’est en pleine nuit qu’elle devait maintenant puiser dans ses dernières ressources pour terminer la course, racontant à quel point il était difficile de reprendre la compétition dans ces conditions.
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Les obstacles inattendus sur le chemin
Les premiers kilomètres du retour se déroulaient sans encombre, mais les choses ont rapidement pris une tournure complexe. Victime d’une crise d’asthme et de maux de ventre récurrents, Caroline n’a pas pu s’alimenter correctement durant une bonne partie de la course retour. Elle s’est retrouvée subitement projetée hors de ses allures normales et incapable de rentrer pleinement dans la compétition.
« Je voulais prendre du plaisir, vivre un bon moment, mais cela n’a pas été possible », confiait-elle. Malgré sa déception palpable, Caroline reste fière d’avoir repoussé ses limites en menant à bout ce parcours exigeant, totalisant près de 22 heures d’efforts. Son endurance et sa détermination ont été mises à rude épreuve, et elle en sort grandie malgré tout.
Les enseignements tirés et les prochaines étapes
Bien qu’amère, cette expérience est riche d’enseignements pour Caroline Delord. Elle comprend désormais mieux les exigences de l’ultra-endurance et sait sur quels aspects travailler pour ses prochaines courses. La compétitrice dans l’âme qu’elle est n’est pas prête à s’arrêter sur cet épisode en demi-teinte.
Elle envisage déjà de prendre le départ d’une nouvelle course afin de se défier à nouveau et de tourner la page sur ce ressenti mitigé. Si tout se passe bien, il est fort probable qu’elle s’aligne prochainement au départ de la Course des Lumières de Châtillon-sur-Chalaronne, prête à afficher son sourire persistant.
Le parcours de Caroline Delord est celui d’une sportive résiliente, bien consciente des hauts et des bas. Sa performance sur la Lyon-Sainté-Lyon reste une véritable prouesse, et son avenir dans le monde du trail semble promis à d’autres beaux exploits, forte des défis déjà relevés et des expériences engrangées.
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Retour sur une performance mêlée de frustration
Dans l’univers passionnant mais impitoyable de l’ultra-trail, chaque performance laisse une empreinte indélébile, tant sur les athlètes que dans les esprits des passionnés. Caroline Delord, l’Aindinoise qui a récemment participé à son premier ultra-trail avec la Lyon-Sainté-Lyon, a connu un cocktail d’émotions difficile à gérer. Malgré son accomplissement remarquable, achevant le parcours exigeant de 164 km avec ses 4 829 mètres de dénivelé positif en position de médaillée de bronze, Caroline n’arrive pas à se départir d’un sentiment de déception.
Caroline, qui n’avait jamais couru plus de 66 km en compétition, a courageusement embarqué pour ce défi monumental, soulignant son désir de repousser ses propres limites. Pourtant, elle confesse ne pas avoir pris autant de plaisir qu’escompté, se résolant à l’idée que la gestion de son effort et de ses émotions n’a pas été aussi harmonieuse qu’elle l’aurait souhaité. Cela démontre à quel point les exigences mentales et physiques de l’ultra-trail peuvent parfois surpasser la satisfaction personnelle du résultat.
Malgré les difficultés rencontrées sur le parcours retour, comme une crise d’asthme et des désagréments gastro-intestinaux, Caroline a persévéré. Son esprit combatif l’a poussée à terminer le challenge extrême de la Lyon-Sainté-Lyon en un temps total de 21h57’58, un exploit en soi.
Ce sentiment de frustration, même après un tel accomplissement, pousse Caroline à envisager de nouvelles compétitions afin de transformer cette frustration en motivation. Elle pourrait épingler un nouveau dossard dès la semaine suivante pour dissiper ce goût amer. Ce témoignage de détermination pourrait bien l’amener à de nouveaux succès éclatants dans le monde de l’ultra-trail.
Dans cet univers exigeant et semé d’embûches, Caroline Delord fait preuve d’une ténacité indéniable qui pourrait bien servir d’inspiration pour de nombreux coureurs en quête d’aventure et de dépassement de soi.
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