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Dans le monde exaltant de l’ultratrail, le pacer joue un rôle crucial, bien plus que celui d’un simple compagnon de course. Cet allié fidèle, souvent comparé aux « lièvres » en athlétisme, offre un précieux soutien psychologique et représente une véritable source de motivation pour les coureurs de longue distance. Lors d’épreuves exigeantes comme l’Intégrale, les pacers deviennent des anges gardiens, accompagnant les athlètes sur des kilomètres intenses, apportant encouragements et compagnonnage indispensable pour franchir la ligne d’arrivée.
L’ultratrail, avec ses distances époustouflantes et ses dénivelés vertigineux, teste non seulement les capacités physiques des athlètes mais aussi leur endurance mentale. Dans ce contexte exigeant, le rôle du pacer devient crucial. Il offre bien plus que de simples indications de rythme : il est un soutien psychologique indéfectible et une source de motivation sans pareille pour les coureurs. Cet article explore les multiples facettes de ce compagnon de course essentiel, jetant une lumière sur ceux qui choisissent l’aventure à deux.
Qu’est-ce qu’un pacer en ultratrail ?
Inspiré par la tradition des lièvres en athlétisme, le pacer en ultratrail a une mission cependant plus complexe et variée. Contrairement à un lièvre, qui se contente de réguler la vitesse du coureur, le pacer en ultratrail endosse un rôle de soutien plus complet. Son intervention débute souvent lors des dernières et plus éprouvantes sections du parcours. Comme l’explique le site Trail Lab, le pacer ne sert pas simplement à maintenir un rythme, mais à revitaliser mentalement et émotionnellement l’ultratraileur en détresse.

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Un relais psychologique
Lorsque les kilomètres s’accumulent et que la fatigue s’installe, le pacer devient un véritable guide mental pour l’athlète. Son rôle consiste à maintenir un moral positif, à rappeler les stratégies élaborées avant la course, et à éviter le découragement lors des moments difficiles. Selon la source de Sports Insiders, le mental joue un rôle crucial dans la performance au plus haut niveau sportif. Les pacers partagent des anecdotes, détendent l’atmosphère et permettent au coureur de s’évader mentalement l’espace d’un moment, l’encourageant à se surpasser quand tout semble perdu.

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Booster de motivation
Au-delà du soutien psychologique pur, le pacer agit comme un moteur de motivation. Il aide le coureur à se rappeler pourquoi il a choisi de s’engager dans un défi aussi immense. Le pacer rappelle au coureur les séances d’entraînement réalisées, les sacrifices consentis, et les raisons personnelles qui les ont poussés à participer. Ce type de motivation est essentiel, surtout dans les longues courses où la lassitude peut mener à l’abandon. Les coureurs comme Matthieu Hardy et Jean Blancheteau en témoignent positivement, ayant partagé des courses où le pacer s’est révélé crucial pour leur performance, comme lors de l’Intégrale ou du Du’ô des cimes.
Une relation de confiance
L’efficacité du pacer dépend aussi de la relation de confiance qu’il tisse avec le coureur. Lors de l’Intégrale, un parcours de 152 km, certains athlètes choisissent de courir avec un pacer sur tout ou partie du trajet, à partir du Pleynet. Ce dernier doit être capable de lire le langage corporel et émotionnel de l’athlète, anticipant ses besoins avant même que le coureur ne les exprime. Cette relation est souvent buildée au cours d’entraînements communs ou d’autres courses ensemble. C’est cet historique partagé qui permet au pacer d’apporter un soutien sur mesure et parfaitement adapté aux besoins du coureur.

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Les effets sur la performance
Courir en binôme avec un pacer ne vise pas uniquement à embaucher un support émotionnel; cela peut également avoir des répercussions concrètes sur la performance sportive. À chaque rebondissement ou point de bascule important, le pacer aide le coureur à réévaluer et à ajuster ses stratégies de course. Grâce à des conseils tactiques et à un encouragement constant, le pacer devient un partenaire stratégique. En cours de route, il rassure l’ultratraileur sur son allure et son alimentation, évaluant en temps réel les meilleurs choix de course. Ces ajustements peuvent faire la différence entre un abandon et une ligne d’arrivée franchie avec succès.
Pour ceux qui envisagent d’adopter le rôle de pacer, des ressources comme le blog Outside offrent des conseils pratiques pour exceller dans cette tâche exigeante. En somme, un pacer n’est pas seulement un compagnon de course; c’est un membre actif de l’équipe, un « ange » gardien de toute performance sur ultra.

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Le Rôle Essentiel du Pacer dans l’Ultra-trail
Dans le monde fascinant de l’ultra-trail, le pacer émerge comme une figure clé, à mi-chemin entre le compagnon de course et le mentor. Ces accros de la montagne, souvent des amis ou coéquipiers des coureurs principaux, apportent bien plus qu’un simple soutien physique. Leur rôle de soutien psychologique se révèle être une bouffée d’air frais pour les ultratraileurs éprouvés par l’effort.
La présence d’un pacer, surtout dans les moments les plus difficiles de la course, est cruciale. Alors que les paysages défilent à perte de vue et que l’horloge tourne sans relâche, un pacer agit comme un booster de motivation. Encouragements, conseils stratégiques, et parfois simplement une présence silencieuse mais rassurante : ce sont les pouvoirs magiques d’un bon pacer. Il rappelle au coureur son objectif final, l’aide à surmonter les doutes qui peuvent surgir sur le chemin, et parfois, lui offre ce sourire ou cette anecdote qui fait oublier la fatigue quelques instants.
Ensemble, le pacer et l’ultratraileur forment une équipe solide. Le pacer sait détecter les signes de faiblesse et les découragements de son camarade. Grâce à une compréhension approfondie du rythme et des besoins du coureur, le pacer devient un relai psychologique, apaisant l’esprit tourmenté par la douleur et le doute. Les liens de confiance et de camaraderie qui se tissent en chemin deviennent des souvenirs impérissables.
En conclusion, le pacer, véritable ange gardien des ultra-trails, transcende son rôle classique d’accompagnateur de course. Il symbolise la symbiose entre la performance physique et la résilience psychologique, un soutien précieux pour triompher des défis colossaux de l’ultra-endurance.