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Claire Bannwarth, une sportive alsacienne de 36 ans, est un véritable phénomène dans le monde exigeant du trail. Cette année, elle s’est lancée dans un défi incroyable : participer à la Barkley, une course mythique aux États-Unis, réputée comme étant la plus difficile au monde. Pour cette ultra-traileuse surnommée le « Lapin Duracelle », l’expérience s’est avérée être une véritable épreuve, pleine de péripéties et d’enseignements.
Claire Bannwarth, une athlète alsacienne de 36 ans, partage son parcours incroyable et semé d’embûches lors de sa participation à la célèbre Barkley Marathon, mondialement reconnue comme l’une des courses les plus difficiles. Première Française au départ, elle raconte les défis qu’elle a affrontés dans les sentiers intraitables du Tennessee. De la préparation intense aux surprises du terrain, l’aventure de Claire est aussi captivante qu’inspirante pour quiconque s’intéresse à l’ultra-trail.
Barkley Marathon : un défi redoutable
Le Barkley Marathon, une course qui s’étend sur environ 160 kilomètres avec un effrayant dénivelé de 20 000 mètres, est connue pour ses exigences impitoyables envers ses participants. C’est une épreuve qui met à l’épreuve même les athlètes les plus chevronnés. Depuis sa création, peu de coureurs ont réussi à la terminer ; parmi eux, seule l’Écossaise Jasmine Paris a réalisé cet exploit chez les femmes.
Cette course légendaire prend sa source dans un événement insolite venant de l’évasion de l’assassin de Martin Luther King, James Earl Ray, dont la cavale s’est terminée après seulement 12,9 km. C’est Laz Lake, un passionné de course à pied, qui s’est chargé de transformer ce fait divers en une compétition unique et redoutable.
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Premières impressions et défis sur le terrain
Claire Bannwarth, non seulement première Française mais aussi une ultra-traileuse aguerrie, a découvert la réalité impitoyable du terrain dès les premières minutes de la course. Elle raconte : « Après cinq minutes de course, une branche dans l’œil et j’ai souffert durant toute l’épreuve. » Cette anecdote donne le ton de ce qui fut un parcours semé d’embuches.
Dans un terrain hostile, sans balisage et avec des obstacles naturels variés, l’épreuve requiert de trouver des livres cachés tout en suivant un itinéraire défini uniquement par une carte et une boussole. Comme le décrit Claire, la course bien qu’exigeante n’a fait qu’alimenter son désir d’aventure, entraînant des moments de doute mais aussi d’euphorie.
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Préparation et sacrifices sportifs
Claire ne se prépare pas autrement que par un entraînement intensif tout au long de l’année. Avec environ 200 kilomètres parcourus en moyenne chaque semaine, elle sculpte à la fois endurance et ténacité. Ces kilomètres viennent s’ajouter à ses séances de musculation, de natation et de vélo, atteignant ainsi un total de 35 heures de sport hebdomadaires. Cela représente quasiment un second emploi pour celle qui n’est pas sportive professionnelle mais ingénieure à ses heures perdues.
Elle raconte également sa blessure, une tendinite, survenue quatre mois avant la course : « J’avais espéré guérir avant la Barkley, mais le timing ne m’était pas favorable. » Cette blessure ne l’a cependant pas freinée dans sa volonté de prendre part à cet événement unique.
EN BREF Début de l’épreuve : Vendredi 22 août au matin. Lieu de départ : Vieille-Aure dans les Hautes-Pyrénées. Distance à couvrir : 160 kilomètres. Dénivelé total : 10 000 mètres. Temps estimé pour les plus rapides : 40 heures.…
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Appréciation, conclusion et futur
Loin d’être découragée par son aventure aux multiples rebondissements, Claire a trouvé dans cette course une source de motivation pour poursuivre ses ambitions. Participant à la Barkley sans réussir à compléter même une boucle entière ne l’a pas anéantie. Au contraire, elle envisage déjà de repousser ses limites à nouveau.
À propos de sa future participation potentielle, elle assure : « Depuis que je suis rentrée, j’y pense chaque jour. Je me suis bien vautrée, mais je sais que je peux le faire. » Cette détermination typique de Claire Bannwarth témoigne de sa nature compétitive et résolue, répandant à son tour l’envie de se dépasser chez ceux qui suivent son parcours.
Découvrez en détail l’expérience de Claire Bannwarth sur le site de BFMTV et parcourez les récits inspirants d’autres athlètes d’ultra-trail comme elle sur L’Alsace.
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Claire Bannwarth et son Odyssée à la Barkley
Claire Bannwarth, ultra-traileuse hors pair, a vécu une aventure éprouvante mais profondément enrichissante lors de sa participation à la mythique Barkley. Malgré tous ses exploits précédents, cette course atypique et ardue, avec ses 160 kilomètres de parcours accidenté et ses conditions extrêmes, a mis à l’épreuve ses capacités physiques et mentales comme jamais auparavant. Elle s’est retrouvée face à des défis imprévus : naviguer à travers le dense sous-bois, chercher des livres dissimulés dans des endroits improbables, le tout dans des délais si serrés que même la plus petite erreur se paie au prix fort.
Bien que Claire n’ait pas terminé la boucle initiale, elle ne considère pas cet échec temporaire comme une défaite, mais plutôt comme une leçon cruciale et une source de motivation. Sa détermination sans faille et son état d’esprit positif font de Claire une athlète exceptionnelle et inspirante. Elle perçoit la Barkley non seulement comme une course, mais comme une aventure unique qui teste non seulement l’endurance physique mais aussi la capacité d’une personne à s’adapter et à résister face à l’adversité.
Cette expérience tumultueuse a renforcé sa passion pour l’ultra-trail et a raffermi sa volonté d’amélioration constante. Depuis son retour, Claire n’a qu’une ambition : retourner dans le Tennessee et dompter cette épreuve légendaire. La Barkley est devenue pour elle une sorte de Graal personnel, un sommet à conquérir non pas pour se prouver quelque chose aux autres, mais pour se réconcilier avec elle-même, ses faiblesses et ses forces. Elle démontre que même lorsque les défis semblent insurmontables, l’essence du sport réside dans la quête incessante de dépassement de soi.
En fin de compte, l’expérience de Claire à la Barkley illustre que l’échec n’est pas une fin en soi, mais un passage obligé pour ceux qui aspirent à se hisser à de nouveaux sommets. Sa détermination à revenir et son récit inspirant continuent de captiver et de motiver ceux qui suivent son incroyable parcours.
