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EN BREF
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Isabelle Capus-Bérard a récemment marqué l’histoire de l’ultra-trail en bouclant la célèbre Diagonale des fous 2025 sur l’île de la Réunion, défiant une fois de plus ses limites en 60 heures, 4 minutes et 13 secondes. À 65 ans, cette passionnée, qui ne « sait pas s’assagir », continue d’explorer et de repousser les frontières du possible sur des terrains aussi variés que redoutables. Pour elle, l’ultra-trail est bien plus qu’une discipline sportive : c’est une aventure intemporelle où ni le froid, ni la chaleur, ni les kilomètres ne brident son irrésistible envie de défier le temps.
Isabelle Capus-Bérard, une sportive de 65 ans, a une nouvelle fois repoussé les limites de l’endurance en bouclant la Diagonale des fous 2025 sur l’île de la Réunion en 60 heures. Ce défi titanesque lui a permis non seulement de prouver sa ténacité, mais aussi de montrer qu’avec la passion, l’âge n’est qu’un chiffre. Avec un entraînement rigoureux, mêlant notamment le Pilates, Isabelle a su conquérir cette course mythique et se projette déjà sur de nouveaux horizons, poursuivant ainsi une carrière impressionnante dans le monde de l’ultra-trail.
Un Défi Relevé Avec Brio
La Diagonale des fous n’est pas simplement un énième marathon pour Isabelle Capus-Bérard, c’est bien plus que cela. Cette course sur l’île de la Réunion, célèbre pour sa difficulté extrême, représente une sorte de sommet dans la carrière d’une femme qui a passé la majeure partie de sa vie à franchir des obstacles que d’autres jugeraient insurmontables. Avec ses 60 heures de course et une distance de 172 kilomètres parcourus sur un dénivelé total de plus de 10 000 mètres, c’est une épreuve que Isabelle a abordée avec une détermination sans faille. « À ma première participation, il y a 10 ans, je finis. Ensuite, par deux fois, cela s’est mal passé et la Diagonale est restée là, dans un coin de ma tête », explique-t-elle.
Cette année, motivée par la volonté de non seulement finir, mais de le faire avec aisance et sans blessures, elle s’est lancé dans cet exploit qu’elle décrit comme « une passion ». Isabelle n’a appris qu’au débotté qu’ils avaient rajouté 20 km de plus à la course, mais cela ne l’a pas arrêtée. Son ambition de finir en tant que « finisher » a été nourrie par un entraînement rigoureux et la volonté de démontrer que l’âge ne devrait jamais être un frein à la poursuite de ses rêves.
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Un Engagement Dans L’Ultra-trail
Depuis qu’elle a débuté l’ultra-trail à l’âge de 45 ans, notamment inspirée par son mari, Isabelle a participé à plusieurs courses emblématiques. Ce parcours a été jalonné d’exploits tels que le Tor des Géants, l’Ultra du Bout du Cirque, ou encore le Tour des Cirques dans les Pyrénées, parmi tant d’autres. Chaque course est un chapitre de plus dans sa vie trépidante de sportive chevronnée (pour en savoir plus sur sa participation aux différentes courses, visitez ici).
Isabelle, dont le palmarès impose le respect aussi bien aux néophytes qu’aux professionnels, croit fermement que l’engagement dépasse largement la simple préparation physique. « Je ne sais pas m’assagir… » souligne-t-elle, lorsqu’elle évoque son appétit insatiable pour les courses de longue distance. À travers ses programmes d’entraînement, elle continue de se préparer mentalement et physiquement, explorant de nouvelles techniques telles que le Pilates, qui l’aide à renforcer non seulement son corps mais aussi son esprit.
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Le Pilates : Une Pratique Révélatrice
Un élément clé de la préparation d’Isabelle pour la Diagonale des fous a été sa pratique du Pilates au sein de la salle de son amie Sandrine Martin. « Ça a été une révélation », s’exclame Isabelle. Avec le Pilates, elle a appris à faire attention à sa posture et à respirer autrement, compétences essentielles pour minimiser les risques de blessures durant les courses de longue distance. Ce sport complémentaire lui a permis d’adopter une approche plus consciente et réfléchie de la course, en s’assurant qu’elle était prête à affronter les adversités comme les conditions météorologiques imprévisibles qui caractérisent souvent ces épreuves : froid, pluie, chaleur et nuit.
La camaraderie indéfectible avec des amis coureurs, telle que son partenaire de début de course Jean-Claude, a également été une source de motivation. Ils ont partagé la montée difficile des cannes et l’euphorie du public de Saint-Pierre. « Au départ, je suis partie avec Jean-Claude, un copain… nous l’avons fait ensemble et ça a sûrement été la meilleure idée de ma vie ! », explique Isabelle. Ces moments forts ont été des instants précieux de partage, une illustration palpable de ce que représente réellement l’esprit de l’ultra-trail.
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Où La Détermination Rencontre La Résilience
À la suite de l’accomplissement de cet exploit remarquable, où elle n’a dormi qu’une heure en trois nuits, Isabelle ne compte pas en rester là. Elle envisage déjà de nouveaux défis, à commencer par un autre 100 km avec Sandrine Martin. L’ultra-trail requiert non seulement une force physique mais aussi un mental d’acier. Être l’une des deux seules femmes à avoir terminé dans sa catégorie M6F sur les sept compétitrices est déjà en soi une remarquable victoire. Isabelle a illustré que, même à 65 ans, l’esprit de compétition ne connaît pas de limites.
C’est cet acharnement à toujours vouloir repousser les frontières du possible qui fait d’Isabelle Capus-Bérard une véritable icône dans le monde de l’ultra-trail, une discipline qui séduit de plus en plus de passionnés partout dans le monde (voir ici pour l’expérience de l’UTMB). Le fait qu’elle continue à se projeter, avec le sourire, vers de nouveaux défis est une source d’inspiration intarissable. Dans un monde où beaucoup ne voient que des obstacles, Isabelle préfère y déceler des opportunités à saisir avec les deux mains.
Dans ce contexte-là, l’ultra-trail devient bien plus qu’une simple course : c’est une philosophie, une quête personnelle d’excellence et de dépassement de soi. Juste après achever la Diagonale des fous, Isabelle rêve déjà de nouvelles aventures à courir, à l’image des épreuves uniques comme celles organisées en plein cœur de la forêt de Montmorency ou sur les chemins de la Forêt de Montmorency.
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Une Passion Sans Bornes
Isabelle Capus-Bérard incarne véritablement le dépassement de soi à travers l’ultra-trail, qu’elle qualifie elle-même de course hors du temps. À 65 ans, elle continue de repousser ses limites avec une détermination et une passion qui forcent l’admiration. Mais, au-delà des performances chronométriques, c’est la joie et la satisfaction qu’elle retire de ces aventures qui rendent son histoire inspirante. Réaliser la Diagonale des Fous en 60 heures et 4 minutes est un exploit colossal, symbolique d’une carrière faite de défis relevés avec bravoure.
Pour Isabelle, l’ultra-trail est plus qu’un simple sport ; c’est un mode de vie et une source d’épanouissement personnel. Cet effort physique intense reste un acte de découverte de soi, une manière de se reconnecter avec la nature sauvage et indomptable des éléments. Les terrains accidentés, les conditions météorologiques changeantes, le manque de sommeil ; autant de facteurs qui transforment chaque épreuve en une expérience unique et inoubliable.
Les compétitions auxquelles elle participe ne se limitent pas à des courses, mais deviennent de véritables aventures humaines, marquées par l’échange et le partage, comme en témoigne sa complicité avec son ami Jean-Claude ou le soutien indéfectible de son mari. Ces moments sont des occasions inestimables de forger des liens et d’enrichir son voyage personnel.
Grâce à sa ténacité, sa préparation méticuleuse incluant le Pilates pour améliorer sa posture et sa respiration, Isabelle défie le temps et les obligations physiques de l’âge. L’ironie du sort veut que la fatigue cumulée lui permette paradoxalement de se découvrir toujours plus, d’apprendre à mieux écouter son corps et de savourer l’instant présent avec une lucidité amplifiée.
Isabelle Capus-Bérard ne montre aucun signe d’arrêt. Avec l’objectif d’un futur 100 km en vue, elle prépare déjà la prochaine étape de son incroyable voyage dans le monde de l’ultra-trail, tant apprécié pour ses défis sans fin et sa capacité envoûtante à tester les vraies limites humaines.
