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EN BREF |
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| Six épreuves chronométrées organisées durant le week-end. |
| Cinq compétitions ouvertes aux duos, distances de 8 à 80 km. |
| Une course de 130 km réservée aux coureurs en solo. |
| Conditions météorologiques extrêmes : températures très élevées. |
| Jocelyne Pauly malchanceuse : abandon après 91 km. |
| Maryam Berthault remporte la victoire en 22h31’29 ». |
| Podium décroché par Caroline Ladagnous, des Givrés de Nay. |
L’Euskal Trail a été le théâtre de performances variées pour les coureurs des régions du Béarn et de la Soule. Avec un climat particulièrement éprouvant, les participants ont fait face à des défis de taille, tant en duo sur des distances allant de 8 à 80 km, qu’en solo sur le redoutable parcours de 130 km. Entre victoires inattendues et abandons dus aux conditions extrêmes, les athlètes locaux ont illustré toute la complexité de ce sport exigeant.
L’Euskal Trail reste l’une des courses les plus exigeantes du calendrier. Pour les coureurs béarnais et souletins, l’événement a apporté tout un spectre d’émotions, entre réussites spectaculaires et désillusions brutales. Parmi les temps forts de cette édition, l’abandon de Jocelyne Pauly sur le très exigeant parcours de 130 km et la victoire de Maryam Berthault illustrent bien la complexité des épreuves. L’écoute de leur corps et une stratégie d’hydratation efficace ont été cruciales pour ces athlètes confrontés à des conditions météorologiques redoutables. Cet article plonge au cœur des challenges rencontrés par ces montagnards aguerris.
Conditions éprouvantes pour les participants
La météo a joué un rôle majeur dans l’épreuve de l’Euskal Trail de cette année, avec des températures particulièrement élevées qui ont mis à rude épreuve l’endurance et la persévérance des coureurs. Comme indiqué sur Sud Ouest, des athlètes comme Maxime Cazajous et Nadège Poulain ont réussi à s’imposer malgré cette adversité. D’autres, en revanche, n’ont pas pu s’adapter aussi bien aux conditions extrêmes, ce qui a eu un impact considérable sur leurs performances.
Épreuves solo et en duo : Deux faces d’une même médaille
Cette édition a proposé six épreuves chronométrées, dont cinq étaient exclusivement réservées aux duo. L’objectif était de parcourir des distances allant de 8 à 80 km sur une journée ou de les répartir sur deux jours. Une seule course, celle de l’ultra, était dévolue aux solitaires sur une distance de 130 km. Pour de nombreux participants, le défi était de taille, surtout face à une température accablante qui a affecté leurs réserves personnelles.
Dans la catégorie du Euskal Trail solo, Jocelyne Pauly, forte de ses six victoires passées, était une des favorites. Cependant, elle a dû se retirer après 91 km, bien qu’elle eût creusé un écart de 20 minutes avec sa dauphine Maryam Berthault. C’est cette dernière qui, en profitant de cet abandon inattendu, a franchi la ligne d’arrivée en 22h31’29’’, raflant ainsi la victoire.
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Les surprises de l’Ultratrail : Abandons inattendus
Jocelyne Pauly, une figure charismatique et habituée des podiums de l’ultratrail, espérait décrocher une septième victoire sur les 130 km. Malheureusement, les températures accablantes ont eu raison d’elle, malgré un début de course brillant où elle menait avec aisance. L’organisatrice a déclaré que même les coureurs les plus aguerris pouvaient rencontrer des difficultés si les conditions n’étaient pas favorables, comme ce fut le cas ici.
Cet abandon a ouvert la voie à Maryam Berthault qui, avec une performance solide et constante, est arrivée en tête. Le podium féminin a été complété par Caroline Ladagnous, des Givrés de Nay, et Lorenne Bouaidat Cazaux de Tarbes, qui ont toutes deux brillé malgré les déconvenues des autres concurrentes.
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L’importance de l’hydratation et de l’alimentation
L’un des points critiques lors de l’épreuve a été la gestion de l’hydratation et de l’alimentation des athlètes. Jocelyne Pauly, qui a fait l’objet d’un article détaillé sur Morning Sport, a eu du mal à s’alimenter, ce qui a conduit à l’épuisement de ses réserves, une erreur commune mais fatale pour un ultra-marathon.
La gestion des réserves d’énergie est fondamentale, surtout lors des courses longues où les doutes peuvent miner le moral des participants. Pour les tandems qui ont participé aux épreuves duo, une stratégie d’hydratation et d’alimentation bien pensée était indispensable pour limiter les risques de déshydratation et de défaillance énergétique.
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Des résultats divers pour les Béarnais et Souletins
L’analyse des résultats montre une diversité de performances parmi les représentants béarnais et souletins. Certains ont confirmé leurs talents en ayant su s’adapter aux défis posés par la météo, tandis que d’autres ont vu leurs espoirs fondre sous l’effet de la canicule.
Ainsi, bien que les conditions aient été particulièrement difficiles, elles n’ont pas empêché les athlètes les plus préparés de briller, soulignant une fois de plus la nécessité de se préparer à toutes les éventualités lorsque l’on part à l’assaut des montagnes et des pistes imprévisibles du Pays Basque.
L’Euskal Trail a une fois de plus offert des moments intenses et mémorables, tant pour les coureurs que pour les spectateurs. Entre l’exigence des épreuves chronométrées et les conditions météorologiques extrêmes, les participants ont dû puiser dans leurs réserves pour accomplir cet exploit. Les coureurs béarnais et souletins ont également su se démarquer, bien que leurs performances aient été quelque peu contrastées.
Chez les duos, les épreuves sur des distances allant de 8 à 80 km ont vu de nombreux binômes briller par leur coordination et leur endurance. Les efforts fournis par les participants ont assurément mis en avant l’esprit d’équipe, nécessaire pour surmonter les deux journées où la chaleur intense s’est révélée un challenge aussi mental que physique. Les duos ont montré une belle énergie collective, bien que certains aient dû faire face à des difficultés imprévues en raison de la météo impitoyable.
Dans l’épreuve de l’ultra trail de 130 km, réservée aux coureurs solo, c’est Jocelyne Pauly qui aura marqué les esprits bien qu’elle n’ait pas terminé la course. Cette coureuse talentueuse, habituée à remporter l’épreuve, a su s’affirmer en tête dès les premiers kilomètres. Toutefois, la chaleur accablante a eu raison de ses ambitions, l’obligeant à abandonner après 91 km malgré une avancée significative sur ses poursuivantes.
Finalement, c’est sa compatriote Maryam Berthault qui a saisi l’occasion pour l’emporter, prouvant que la résilience est souvent aussi importante que la vitesse et l’endurance dans le domaine du trail. Caroline Ladagnous a complété le podium avec une performance exceptionnelle, ajoutant une note de fierté pour les « Givrés de Nay ». Ce week-end sportif est un rappel poignant de la passion et de la détermination qui habitent les coureurs de trail, quelles que soient les épreuves qu’ils rencontrent. Bien que la journée ait été marquée par ses défis, elle restera dans les annales pour certains et servira d’expérience enrichissante pour tous.
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